SCI à l'IS : durées d'amortissement de l'immeuble
Avant toute chose, l'amortissement est un terme comptable.
C'est la dépréciation comptable (perte de valeur) d'un bien immobilisé de l'entreprise, du fait de l'usure du temps ou de l'obsolescence.
Le calcul de l’amortissement à intégrer dans un exercice comptable dépend de plusieurs facteurs, notamment la valeur de l’actif à amortir, sa durée d’utilisation et la méthode d’amortissement choisie.
Voici les étapes générales pour calculer l’amortissement :
Déterminez la valeur de l’actif à amortir :
Il s’agit du coût d’acquisition de l’actif ou de sa valeur nette comptable.
Choisissez une méthode d’amortissement :
Il existe plusieurs méthodes d’amortissement, notamment la méthode linéaire, la méthode dégressive et la méthode des unités de production. La méthode linéaire est la plus couramment utilisée et consiste à répartir le coût de l’actif de manière égale sur sa durée d’utilisation.
Calculez la base amortissable :
Il s’agit de la valeur de l’actif à amortir, moins sa valeur résiduelle. La valeur résiduelle est la valeur de l’actif à la fin de sa durée d’utilisation.
Calculez le taux d’amortissement annuel :
Il s’agit de la base amortissable divisée par la durée d’utilisation de l’actif.
Calculez l’amortissement annuel :
Il s’agit du taux d’amortissement annuel multiplié par la valeur de l’actif à la fin de l’exercice précédent.
Intégrez l’amortissement dans votre comptabilité :
L’amortissement doit être comptabilisé en tant que charge dans le compte de résultat, et en tant que diminution de la valeur de l’actif dans le bilan.
Il est important de noter que les règles comptables et fiscales peuvent varier selon les pays et les juridictions. Il est donc recommandé de consulter un comptable ou un conseiller financier pour obtenir des conseils spécifiques à votre entreprise.
Le calcul des amortissements est essentiel :
Car il permet des avantages économiques non négligeables en matière de compte de résultat.
Il faut cependant respecter la durée normale d'utilisation d'un bien, et calculer le montant de la dépréciation selon des critères bien définis : type d'amortissement, immobilisations corporelles et incorporelles...
Cette comptabilisation (constatation) est réalisée par un expert-comptable.
Il décide d'amortir ou non l'investissement (ou les investissements), car il y aura forcément un impact sur le bénéfice comptable.
Une SCI à l'IS nécessite un bilan comptable :
Avec une SCI à l'IS, le résultat comme pour toute société, est déterminé en matière de bilan. Comment calculer le montant de l'amortissement à intégrer dans son exercice comptable ?
Il faut comptabiliser les charges réelles, ainsi que l'amortissement du bien immobilier, permettant ainsi de réduire le bénéfice de la SCI.
Pour amortir les investissements, il faut respecter les règles d'amortissement en fonction des biens amortissables ou non.
Les durées d'amortissement :
Sur le plan comptable, le montant des amortissements dépend du type d'amortissement. En effet, la constatation comptable est liée au bien immobilisé concerné.
Comptablement, pour profiter des avantages économiques attendus, il faut respecter les durées d'amortissement :
Bâtiments commerciaux : 20 à 50 ans;
Bâtiments industriels : 20 ans;
Bureaux : 25 ans;
Immeubles d'habitation : 40 à 100 ans.
Le terrain n'est pas amortissable.
Notre avis :
Amortir ses investissements peut être très pertinent sur du moyen-long terme.
Bien respecter la durée d'amortissement et le calcul de l'amortissement : amortissement linéaire, amortissement dégressif, taux d'amortissement, temps d'immobilisation, dépréciation des biens, rythme d'amortissement, amortissement dérogatoire...
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