Une Société Civile de Placements Immobiliers (SCPI) est une société vouée à l’achat, la gestion ainsi que la revente de biens immobiliers.
Il existe différents types de SCPI adaptées à divers objectifs patrimoniaux. Très appréciée des Français, les SCPI également appelées "pierre-papier" sont comme l’ensemble des placements immobiliers, un placement jugé rassurant par les épargnants.
Les SCPI restent néanmoins des placements à risque.
Vous pouvez investir en vue d’obtenir :
Des rendements continus;
Un important prix de revente;
Ou bien un avantage fiscal;
Voire mixer ces possibilités selon vos objectifs.
Vous pouvez vous constituer un patrimoine immobilier sans forcément investir des sommes importantes. Il est possible d'ouvrir un contrat d'assurance vie avec seulement 1 000,00€ et d'investir en parts de SCPI.
Mutualisation du risque :
Les SCPI reposent en effet sur des centaines de locataires, ce qui réduit le risque. C'est loin d'être le cas pour la seule location d’un bien immobilier, qui peut se heurter aux impayés.
Aucune gestion :
La gestion locative des actifs détenus par la SCPI est déléguée à une société de gestion, contrôlée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers).
Plus de souci avec les locataires.
Une fiscalité privilégiée pour vos bénéficiaires en cas de décès :
Il y a un abattement de 152 500,00€ par parent et par bénéficiaire. Alors qu'en direct, vous subissez une taxation au barème en vigueur car les parts de SCPI rentrent dans l'actif successoral.
SCPI = unités de compte dans un contrat d'assurance-vie :
Les SCPI dans l'assurance-vie sont considérées comme des unités de compte.
Investir dans des SCPI, via un contrat d’assurance-vie :
Permet donc de contourner la fiscalité des revenus fonciers;
Et de mettre à l’abri ses plus values;
A condition bien-sûr, de conserver les revenus fonciers dégagés dans l’enveloppe du contrat d’assurance-vie jusqu’à la fin du contrat.
Concernant les dividendes et les plus-values :
Ni les dividendes perçus (donc les loyers), ni les plus-values réalisées ne sont fiscalisés;
Pas d'impôt, pas de prélèvements sociaux de 17,20% tant que l'épargne reste dans le contrat d'assurance-vie.
Aucun souci de liquidité lors de la revente :
Le principal défaut des SCPI souscrites en direct est le manque de liquidité. Le marché secondaire des parts de SCPI est encore balbutiant.
En effet, revendre ses parts de SCPI nécessite des délais qui peuvent s’avérer très inconfortables pour l’épargnant. Le marché secondaire des parts est de plus en plus organisé, mais les acheteurs ne sont pas toujours au rendez-vous.
Dans le cadre de l’assurance-vie, la liquidité est bien plus forte, puisque s’agissant d’unité de compte c’est l’assureur qui assure la liquidité des parts.
L'assureur s'engage à rembourser les demandes de retrait ou d'arbitrage, dans un délai de deux mois au maximum. Quitte à se retrouver lui-même "collé" avec les parts, si elles sont devenues invendables.
Pas ou peu de délai de jouissance
Des frais de souscription réduits :
Car dans le cadre d'un contrat d’assurance-vie, les SCPI sont traitées comme des unités de compte.
Bien que les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) puissent être une option intéressante pour diversifier son portefeuille d'investissement, il existe certains inconvénients spécifiques à leur inclusion dans une assurance-vie.
Voici quelques points à considérer :
Le crédit de financement n'est pas possible;
Impossibilité de faire un démembrement de part;
Choix de SCPI plus limité qu'en direct.
La principale contrainte vient du choix réduit dont disposent les investisseurs. Au mieux, les contrats les plus ouverts renferment une grosse dizaine de SCPI.
Un chiffre à comparer aux 80 SCPI environ, qui existent sur le marché.